L'inscription de faux
Article 306 du Code de Procédure Civile
L'inscription de faux est formée par
acte remis au secrétariat-greffe par la partie ou son mandataire muni
d'un pouvoir spécial.
L'acte, établi en double exemplaire, doit, à peine d'irrecevabilité , articuler avec précision les moyens que la partie invoque pour établir le faux.
L'un des exemplaires est immédiatement versé au dossier de l'affaire et l'autre, daté et visé par le greffier, est restitué à la partie en vue de la dénonciation de l'inscription au défendeur.
La dénonciation doit être faite par notification entre avocats ou signification à la partie adverse dans le mois de l'inscription.
L'acte, établi en double exemplaire, doit, à peine d'irrecevabilité , articuler avec précision les moyens que la partie invoque pour établir le faux.
L'un des exemplaires est immédiatement versé au dossier de l'affaire et l'autre, daté et visé par le greffier, est restitué à la partie en vue de la dénonciation de l'inscription au défendeur.
La dénonciation doit être faite par notification entre avocats ou signification à la partie adverse dans le mois de l'inscription.
Article 307 du Code de Procédure Civile
Le juge se prononce sur le faux à moins qu'il ne puisse statuer sans tenir compte de la pièce arguée de faux.
Si l'acte argué de faux n'est relatif qu'à l'un des chefs de la demande, il peut être statué sur les autres.
Si l'acte argué de faux n'est relatif qu'à l'un des chefs de la demande, il peut être statué sur les autres.
Article 308 du Code de Procédure Civile
Il appartient au juge d'admettre ou de rejeter l'acte litigieux au vu des éléments dont il dispose.
S'il y a lieu le juge ordonne, sur le faux, toutes mesures d'instruction nécessaires et il est procédé comme en matière de vérification d'écriture.
S'il y a lieu le juge ordonne, sur le faux, toutes mesures d'instruction nécessaires et il est procédé comme en matière de vérification d'écriture.
Article 310 du Code de Procédure Civile
Le jugement qui déclare le faux est mentionné en marge de l'acte reconnu faux.
Il précise si les minutes des actes authentiques seront rétablies dans le dépôt d'où elles avaient été extraites ou seront conservées au secrétariat-greffe.
Il est sursis à l'exécution de ces prescriptions, tant que le jugement n'est pas passé en force de chose jugée, ou jusqu'à l'acquiescement de la partie condamnée.
Il précise si les minutes des actes authentiques seront rétablies dans le dépôt d'où elles avaient été extraites ou seront conservées au secrétariat-greffe.
Il est sursis à l'exécution de ces prescriptions, tant que le jugement n'est pas passé en force de chose jugée, ou jusqu'à l'acquiescement de la partie condamnée.
Article 311 du Code de Procédure Civile
En cas de renonciation ou de
transaction sur l'inscription de faux, le ministère public peut
requérir toutes les mesures propres à réserver l'exercice de
poursuites pénales.
Article 312 du Code de Procédure Civile
Si des poursuites pénales sont
engagées contre les auteurs ou complices du faux, il est sursis au
jugement civil jusqu'à ce qu'il ait été statué au pénal, à moins que
le principal puisse être jugé sans tenir compte de la pièce arguée de
faux ou qu'il y ait eu, sur le faux, renonciation ou transaction.
Article 313 du Code de Procédure Civile
Si l'incident est soulevé devant une
juridiction autre que le tribunal de grande instance ou la cour
d'appel, il est sursis à statuer jusqu'au jugement sur le faux à
moins que la pièce litigieuse ne soit écartée du débat lorsqu'il peut
être statué au principal sans en tenir compte.
Il est procédé à l'inscription de faux comme il est dit aux articles 314 à 316. L'acte d'inscription de faux doit être remis au secrétariat-greffe du tribunal de grande instance dans le mois de la décision de sursis à statuer, faute de quoi il est passé outre à l'incident et l'acte litigieux est réputé reconnu entre les parties.
Il est procédé à l'inscription de faux comme il est dit aux articles 314 à 316. L'acte d'inscription de faux doit être remis au secrétariat-greffe du tribunal de grande instance dans le mois de la décision de sursis à statuer, faute de quoi il est passé outre à l'incident et l'acte litigieux est réputé reconnu entre les parties.
Article 314 du Code de Procédure Civile
La demande principale en faux est précédée d'une inscription de faux formée comme il est dit à l'article 306.
La copie de l'acte d'inscription est jointe à l'assignation qui contient sommation, pour le défendeur, de déclarer s'il entend ou non faire usage de l'acte prétendu faux ou falsifié.
L'assignation doit être faite dans le mois de l'inscription de faux à peine de caducité de celle-ci .
La copie de l'acte d'inscription est jointe à l'assignation qui contient sommation, pour le défendeur, de déclarer s'il entend ou non faire usage de l'acte prétendu faux ou falsifié.
L'assignation doit être faite dans le mois de l'inscription de faux à peine de caducité de celle-ci .
Article 315 du Code de Procédure Civile
Si le défendeur déclare ne pas vouloir se servir de la pièce arguée de faux, le juge en donne acte au demandeur.
Article 316 du Code de Procédure Civile
Si le défendeur ne comparaît pas ou
déclare vouloir se servir de la pièce litigieuse, il est procédé
comme il est dit aux articles 287 à 294 et 309 à 312.
Article 287 du Code de Procédure Civile
Si l'une des parties dénie l'écriture
qui lui est attribuée ou déclare ne pas reconnaître celle qui est
attribuée à son auteur, le juge vérifie l'écrit contesté à moins
qu'il ne puisse statuer sans en tenir compte. Si l'écrit contesté
n'est relatif qu'à certains chefs de la demande, il peut être statué
sur les autres.
Si la dénégation ou le refus de reconnaissance porte sur un écrit ou une signature électroniques, le juge vérifie si les conditions, mises par les articles 1316-1 et 1316-4 du code civil à la validité de l'écrit ou de la signature électroniques, sont satisfaites.
Si la dénégation ou le refus de reconnaissance porte sur un écrit ou une signature électroniques, le juge vérifie si les conditions, mises par les articles 1316-1 et 1316-4 du code civil à la validité de l'écrit ou de la signature électroniques, sont satisfaites.
Article 288 du Code de Procédure Civile
Il appartient au juge de procéder à la
vérification d'écriture au vu des éléments dont il dispose après
avoir, s'il y a lieu, enjoint aux parties de produire tous documents à
lui comparer et fait composer, sous sa dictée, des échantillons
d'écriture.
Dans la détermination des pièces de comparaison, le juge peut retenir tous documents utiles provenant de l'une des parties, qu'ils aient été émis ou non à l'occasion de l'acte litigieux.
Dans la détermination des pièces de comparaison, le juge peut retenir tous documents utiles provenant de l'une des parties, qu'ils aient été émis ou non à l'occasion de l'acte litigieux.
Article 289 du Code de Procédure Civile
S'il ne statue pas sur-le-champ, le
juge retient l'écrit à vérifier et les pièces de comparaison ou
ordonne leur dépôt au secrétariat de la juridiction.
Article 290 du Code de Procédure Civile
Lorsqu'il est utile de comparer
l'écrit contesté à des documents détenus par des tiers, le juge peut
ordonner, même d'office et à peine d'astreinte, que ces documents
soient déposés au secrétariat de la juridiction en original ou en
reproduction.
Il prescrit toutes les mesures nécessaires, notamment celles qui sont relatives à la conservation, la consultation, la reproduction, la restitution ou le rétablissement des documents.
Il prescrit toutes les mesures nécessaires, notamment celles qui sont relatives à la conservation, la consultation, la reproduction, la restitution ou le rétablissement des documents.
Article 291 du Code de Procédure Civile
En cas de nécessité, le juge ordonne
la comparution personnelle des parties, le cas échéant en présence
d'un consultant, ou toute autre mesure d'instruction.
Il peut entendre l'auteur prétendu de l'écrit contesté.
Il peut entendre l'auteur prétendu de l'écrit contesté.
Article 292 du Code de Procédure Civile
S'il est fait appel à un technicien,
celui-ci peut être autorisé par le juge à retirer contre émargement
l'écrit contesté et les pièces de comparaison ou à se les faire
adresser par le secrétaire de la juridiction.
Article 293 du Code de Procédure Civile
Peuvent être entendus comme témoins
ceux qui ont vu écrire ou signer l'écrit contesté ou dont l'audition
paraît utile à la manifestation de la vérité.
Article 294 du Code de Procédure Civile
Le juge règle les difficultés
d'exécution de la vérification d'écriture notamment quant à la
détermination des pièces de comparaison.
Sa décision revêt la forme soit d'une simple mention au dossier ou au registre d'audience, soit, en cas de nécessité, d'une ordonnance ou d'un jugement.
Sa décision revêt la forme soit d'une simple mention au dossier ou au registre d'audience, soit, en cas de nécessité, d'une ordonnance ou d'un jugement.
Article 295 du Code de Procédure Civile
S'il est jugé que la pièce a été
écrite ou signée par la personne qui l'a déniée, celle-ci est
condamnée à une amende civile d'un maximum de 3 000 euros sans
préjudice des dommages-intérêts qui seraient réclamés.
Article 642 du Code de Procédure Pénale
Lorsqu'il est porté à la connaissance
du procureur de la République qu'une pièce arguée de faux figure
dans un dépôt public ou a été établie dans un dépôt public, le
procureur de la République peut se transporter dans ce dépôt pour
procéder à tous examens et vérifications nécessaires.
Le procureur de la République ne peut déléguer les pouvoirs ci-dessus à un officier de police judiciaire.
Le procureur de la République peut, en cas d'urgence, ordonner le transport au greffe des documents suspectés.
Le procureur de la République ne peut déléguer les pouvoirs ci-dessus à un officier de police judiciaire.
Le procureur de la République peut, en cas d'urgence, ordonner le transport au greffe des documents suspectés.
Article 643 Code de Procédure Pénale
Dans toute information pour faux en
écritures, le juge d'instruction, aussitôt que la pièce arguée de
faux a été produite devant lui ou a été placée sous main de justice,
en ordonne le dépôt au greffe. Il la revêt de sa signature ainsi que
le greffier qui dresse du dépôt un acte décrivant l'état de la
pièce.
Toutefois, avant le dépôt au greffe, le juge d'instruction peut ordonner que la pièce soit reproduite par photographie ou par tout autre moyen.
Toutefois, avant le dépôt au greffe, le juge d'instruction peut ordonner que la pièce soit reproduite par photographie ou par tout autre moyen.
Article 647-2 Code de Procédure Pénale
L'ordonnance portant permission de
s'inscrire en faux est signifiée au défendeur dans le délai de quinze
jours, avec sommation de déclarer s'il entend se servir de la pièce
arguée de faux.
A cette sommation doit être jointe une copie de la requête et de l'ordonnance portant permission de s'inscrire en faux.
A cette sommation doit être jointe une copie de la requête et de l'ordonnance portant permission de s'inscrire en faux.
Article 647-3 Code de Procédure Pénale
Le défendeur doit répondre, dans un délai de quinze jours, s'il entend ou n'entend pas se servir de la pièce arguée de faux.
Cette déclaration est signifiée au demandeur.
Cette déclaration est signifiée au demandeur.
Article 647-4 Code de Procédure Pénale
Dans le cas où le défendeur entend se
servir de la pièce arguée de faux, le premier président doit renvoyer
les parties à se pourvoir devant telle juridiction qu'il désignera
pour y être procédé, suivant la loi, au jugement de l'inscription de
faux incident.
Article 226-10 du Code Pénal
La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un
fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires,
administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou
partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de
justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une
autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité
compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la
personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45000
euros d'amende.
La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n'a pas été commis ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée.
En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci.
La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n'a pas été commis ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée.
En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci.
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